Ce que vous ne devriez jamais entendre de la part d’un oncologue

Affronter le cancer n’est pas une promenade de santé. Il est normal de se sentir confus, inquiet et carrément stressé. À juste titre, vous êtes probablement terrifié, ce qui explique pourquoi de nombreuses personnes font état d’un niveau d’anxiété élevé lorsqu’elles attendent les résultats des tests. Et en tant que patient, votre médecin joue un rôle énorme dans tout ce que vous ferez à partir de maintenant. Pourtant, comme dans la plupart des situations de la vie, les mots font toute la différence.

Bien sûr, nous avons tous une façon différente de gérer les choses. Certains d’entre nous préfèrent des informations tranchantes et directes, tandis que d’autres apprécient une approche douce et réconfortante. Mais n’oubliez pas qu’il en va de même pour les médecins ! Chacun a une personnalité différente, et il peut être difficile d’en trouver un avec lequel vous vous sentez bien.

C’est également plus important que vous ne le pensez. En effet, la relation entre vous et un médecin est un facteur majeur de qualité de vie et de mortalité. Pour obtenir le meilleur résultat possible, la communication doit inclure la réponse aux émotions, la planification des futurs moyens de communication et la reconnaissance des raisons d’une mauvaise communication. Sans ces facteurs, le chemin de la guérison sera semé d’embûches.

Comment savoir si un médecin est fait pour vous ? Il faudra peut-être du temps pour le découvrir, mais il existe des signaux d’alarme auxquels vous pouvez être attentif. Envisagez de trouver un nouveau médecin s’il vous dit l’une de ces neuf choses.

J’ai peur d’avoir de mauvaises nouvelles

Vous parlez d’un cliffhanger. Dire cela fait surgir la peur, ce que personne n’aime affronter. Cela ajoute de l’anxiété à l’anxiété.

Il vous reste x mois à vivre

Un médecin n’est pas un médium. Et bien qu’il puisse fournir une estimation générale, cette déclaration suggère qu’il n’y a aucun espoir. Il faut plutôt se concentrer sur ce que vous pouvez faire pour survivre.

Calmez-vous

Le cancer n’est pas une situation facile à supporter, et les émotions sont à leur comble. Pourtant, personne ne devrait vous dire comment vous devez vous sentir. Si un médecin vous dit de vous « calmer », il est clair qu’il n’a pas d’empathie pour votre situation.

Cela arrive

Évidemment, cela arrive. Mais cela vous est arrivé, et il faut maintenant établir un plan d’action. Dire que le cancer n’est qu’une autre chose qui « arrive » ne fait que diminuer son importance.

Vous n’avez pas le choix

En fin de compte, ce n’est pas vrai. Vous avez le choix d’aller de l’avant avec le traitement, et vous avez même le choix de consulter le médecin. Méfiez-vous de la mentalité du « tout ou rien ». Demandez un deuxième, un troisième, voire un quatrième avis, même si vous êtes en bons termes avec votre médecin.

Selon les statistiques…

Oui, les statistiques sont utiles. Elles ajoutent de la validité aux traitements et aux remèdes. Mais en fin de compte, vous n’êtes pas une statistique comme les autres. Les pourcentages sont plus significatifs lorsqu’ils s’appliquent à votre situation, et même dans ce cas, il y a toujours place pour le changement.

Pourquoi n’avez-vous pas consulté un médecin plus tôt ?

Les gens ignorent les symptômes pour d’innombrables raisons. Souvent, ils sont si vagues qu’ils peuvent ressembler à autre chose. Cette question ne fait que creuser un trou plus profond pour que la culpabilité se développe. Au lieu de se concentrer sur le passé, les questions devraient porter sur l’avenir.

Un autre patient atteint de cancer…

Ce n’est un secret pour personne que d’autres patients ont ou ont eu un cancer. Cependant, comparer votre situation à celle de quelqu’un d’autre n’est pas pertinent. Chaque personne est si différente qu’il ne sert à rien de comparer et d’opposer. Ce qui fonctionne pour quelqu’un d’autre peut ne pas fonctionner pour vous.

Je sais ce que vous ressentez

Même si un médecin avait le même diagnostic, cette affirmation n’a aucun mérite. Bien sûr, quelqu’un peut s’identifier à vous, mais il ne sera jamais à votre place. Au contraire, reconnaître ce que vous ressentez et vous concentrer sur vos préoccupations aura un impact plus important.